Casso, tout à côté des Dolomites de Belluno

Marre de la ville. Alors avec Huguette, on se dirige vers les parcs montagneux de l’Italie du Nord-Est.

On quitte Ravenne en fin d’après-midi, Huguette a très soif – à la limite de la déshydratation – alors je lui paie un coup : 85 boulasses (ça fait à peu de chose près 85€). Aïe, cher le cocktail.

Il y a le parc naturel des Dolomites de Belluno et nous, on choisira de se placer sur son côté Est – en fait, pas du tout dans le parc mais proche du village de Casso.

On roule de nuit, on a frôlé Venise, tellement de monde sur la route. Dans les premières hauteurs, on s’arrête pour profiter d’un feu d’artifice – il est 23h30, il doit nous rester une heure de route pour rejoindre le coin-nuit trouvé sur la carte.

On empreinte une toute petite route qui monte, qui grimpe. Dans un virage, les phares illuminent une biche qui campera une petite minute devant nous : c’est le signe, nous sommes arrivés, à vingt mètres, un bout d’herbe.

J’y range Huguette, les phares n’éclairent rien car il n’y a rien à éclairer. Mais où suis-je ? Qu’est ce qui m’entoure ? Je fais un rapide repérage à la frontale dans la nuit noire où je ne distinguerai pas grand-chose : un rochet, un arbuste ici et là, un chemin qui a l’air de descendre grave.
On s’endort en ayant l’impression d’être sur une minuscule île, un trou noir, entouré de rien.

Au petit matin ça sera la découverte, la surprise. Et bien, une baffe dans la tronche, un coup de poing dans le bas ventre : ce qui nous entoure est à couper le souffle.

Vue sur Casso

Casso…. Waaaah !

Promenade jusqu’au barrage, balade dans la forêt. Au moment du rapide déjeuner, je rencontre des italiens qui m’expliquent avoir travaillé pour Gaz de France. Top les gars !

Paysage autour de Cassoa

OOoooohhh !

On décolle dix minutes plus tard, direction la ville de Cortana d’Ampezzo !