Ravenne, ville de vélo !

C’est vrai, Huguette et moi ne sommes pas trop descendus dans la botte : à peine au bout de la route du Chianti que nous voilà partis pour le Nord-Est de l’Italie. On vise la ville de Ravenne – on me l’a conseillée.

La place Popolo à Ravenne

La place Popolo ! Popopoloooo !

Je stoppe d’abord au Sud-Ouest de Ravenne où je fais de rapides courses dans un immense supermarché Coop – j’y achète ce qui n’est pas frais, ce qui n’est pas trouvable sur les marchés – puis je file vers le Nord-Est où il semble y avoir un parking gratuit sur lequel les nuitées en camion/camping-car sont autorisées.

Arrivée vers 21h30, c’est d’abord une bonne bouffe puis une belle nuit de sommeil. Le lendemain, on descend le vélo du toit du camion pour se rendre en centre ville.
On longe le parc qui propose d’abord d’énormes nénuphars posés là sur un point d’eau puis de grandes étendues d’herbe ombragées : se rendre en vélo en centre est d’une facilité déconcertante puis en plus, c’est agréable.

Ravenne, cette ville est faite pour le vélo. C’est tout. Rien à voir avec Florence, où je le rappelle, il faut être zinzin pour y faire du deux roues à pédale.

Une rue à Ravenne

Une rue. On retrouve le même genre de façade qu’à Bologne

Ici, le centre ville est totalement bloqué à la circulation des voitures (il y a bien sûr de l’exception : livraisons, secours, riverains, toussa toussa…), les rues sont larges et des parkings à vélo sont largement présents.

J’y reste deux jours, je traverse la ville en long, en large, en travers et on mange un orage de grêle sévère. J’glandouille un max aux terrasses des cafés place Popolo où même (et surtout) à celles des bars des quartiers qui me semblent plus populaires (les présents se demandent bien ce que je peux faire ici – reste que je suis bien accueilli). J’écoute un (le seul ?) musicien de rue : il n’a plus une seule dent mais il assure avec sa gratte.

Et devinez quoi, je bosse sur lavraieroutedurom.fr !

Du 24/07 au soir au 27/07.