Cerro Tanaro, première nuit italienne

Turin est franchi de nuit, je pensais ça plus simple – je ne suis pas trop au clair concernant l’utilisation de mon application GPS, j’y vais alors au pif et dois finalement me parquer pour trouver mon chemin (en double file, pas de soucis ici).

Étonnante la conduite en Italie. Ça roule vite, même en ville (sur les périphériques et grands axes quoi). On passe la ville d’Asti et j’ai bien l’impression d’être Boulevard du Grand Cerf à Poitiers un samedi soir à 23h. Du vinyle rose ou vert pomme, des cheveux décolorés et des talons longs comme mon avant bras : ça m’a inspiré une chanson à la conclusion fort bien triste, pas dit que ça aboutisse.

Fatigués, on quitte la nationale pour trouver le petit village de Cerro Tanaro. La nuit sur le parking d’herbe au bout d’une rue sera bien appréciée – déjà près de 1000km roulés en deux jours.

Place de l'église de Cerro Tanara

Cerro Tanara, joli bourg. Tranquillité.

Levé 06h45. Les cloches de l’église chantent à 7h, ça sonne comme un carillon. Second café au seul rendez-vous du village, j’échange trois mots avec le gérant. On reprend la route à 09h30 direction Bologne !